Au cours des dernières années, le paysage digital a évolué très rapidement. Les cookies tiers disparaissent, les plateformes modifient leurs règles de circulation des données et les régulateurs renforcent les exigences en matière de transparence et de consentement. Et en même temps, les annonceurs ont toujours besoin de mesures précises, d’un ciblage pertinent et de solutions efficaces pour accélérer leur croissance.

Le résultat ? La first-party data n’est plus un “plus”, mais une nécessité. Elle est devenue la solution la plus durable pour structurer les stratégies marketing.

Les entreprises qui réussissent dans un monde sans cookies sont celles qui construisent une base solide de first-party data. Celles qui ne le font pas constatent déjà les effets : audiences de remarketing qui se réduisent, attribution moins fiable et difficultés à évoluer.

Alors que se passe-t-il, pourquoi la first-party data est-elle si cruciale, et comment la mettre en place efficacement ?

Qu’entend-on par first-party data, et pourquoi est-elle si précieuse ?

La first-party data regroupe toutes les informations collectées directement auprès des clients et prospects : comportement sur le site web, sessions connectées, engagement par e-mail, données CRM, achats, programmes de fidélité ou données en magasin.

Parce qu’elle provient d’interactions réelles avec votre marque, cette data est de haute qualité, respectueuse de la vie privée et pérenne. C’est aussi la seule donnée qui reste pleinement exploitable à mesure que les identifiants tiers disparaissent. Dans un contexte où la visibilité diminue et où les cookies cessent de fonctionner, la first-party data assure la continuité. L’intégration de données CRM devient ainsi l’alternative la plus fiable pour alimenter le remarketing, le ciblage et la mesure.

Elle permet également ce que les marketeurs recherchent le plus :

Avec l’activation de la first-party data, les annonceurs peuvent aussi :

L’impact est important : meilleurs CPA, ROAS plus élevés, moins d’impressions gaspillées et davantage de conversions avec le même budget.

L’envers du décor : les défis auxquels les marketeurs doivent faire face

Bien sûr, la first-party data ne résout pas tout automatiquement. Elle amène ses propres défis, dont trois reviennent systématiquement.

Aucun de ces défis n’est bloquant, mais ils sont bien réels. Les ignorer conduit à une data de mauvaise qualité, à une personnalisation inefficace et à des problèmes à long terme.

Une bonne stratégie 1st Party Data commence par une compréhension claire de la data

Avant d’activer une solution first-party, les annonceurs doivent analyser leur paysage data interne :

Un diagnostic clair permet de déterminer si l’activation sera simple ou nécessitera une transformation plus profonde.

Il existe différents niveaux d’activation de la First-Party Data

Toutes les solutions n’apportent pas le même impact. En général, on distingue trois niveaux de maturité :

Niveau 1: Uploads CRM basiques (faible effort)

Il s’agit d’importer manuellement les listes CRM dans Meta ou Google. C’est rapide à mettre en place et cela améliore déjà le remarketing et le ciblage. Cependant, les annonceurs oublient souvent de mettre à jour ces listes, ce qui entraîne l'utilisation de données obsolètes.

Niveau 2: Intégrations CRM automatiques (effort moyen)

Ce niveau passe par des connexions via des outils comme Zapier, HubSpot, Shopify ou des API. Il permet de maintenir les audiences à jour, d’améliorer le machine learning des plateformes et de réduire le travail manuel.

Niveau 3: Configuration avancée complète (effort moyen à élevé)

Cela inclut :

Ce niveau apporte l’impact le plus fort et prépare l’annonceur à un environnement entièrement sans cookies. Mais il demande plus de temps et d’efforts.

Pourquoi agir maintenant ?

La disparition des cookies est définitive. Les restrictions des plateformes sont là pour durer. Nous ne reviendrons pas à “l’époque d’avant”.

Les marques qui investissent dans la first-party data ne se contentent pas de s’adapter : elles prennent une longueur d’avance.

L’avenir sans cookies n’est pas une menace. C’est une évolution. Et la first-party data est le moyen le plus fiable de l’embrasser.


publication auteur Marie Capart
AUTEUR
Marie Capart

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