"Une requête sur ChatGPT, c’est comme gaspiller une bouteille d’eau et alimenter une ampoule pendant 15 minutes", selon A. Kapoor pour l’enquête du média NOW.
Il y a de fortes chances que, en lisant ceci, vous ayez déjà utilisé un outil ou une fonctionnalité AI. Comme observé chez l’ensemble de nos clients ou même, directement au sein de Semetis, l'IA bouleverse notre secteur et redéfinit nos activités quotidiennes. En effet, l’AI vient à s’intégrer dans de nombreux outils, ainsi que les campagnes que nous menons (via les stratégies d'enchères par exemple).
Actuellement, ChatGPT est l'un des outils d'IA les plus tendances. En effet, il serait presque futile de rappeler que ChatGPT a marqué une avancée majeure dans l’intelligence artificielle, automatisant des tâches et améliorant la productivité dans divers secteurs. Cependant, cette technologie puissante a un coût environnemental. En effet, son fonctionnement repose sur une énorme consommation d’énergie, alourdissant l’empreinte carbone de ses utilisateurs. Cela est un aspect important qui soulève des défis pour une utilisation responsable de l’IA.
Comment ChatGPT alourdi votre empreinte énergétique
L’une des premières questions à considérer lorsqu’on évalue l’impact environnemental de ChatGPT concerne la consommation énergétique liée à son fonctionnement et à l’entraînement de ces modèles d’intelligence artificielle. En effet, ces systèmes nécessitent d’énormes infrastructures de serveurs, notamment des data centers, afin de stocker et traiter des données à grande échelle. Une grande partie de cette consommation d’énergie est dédiée aux systèmes de refroidissement, essentiels pour maintenir les machines à une température optimale et donc, éviter la surchauffe. En effet, une étude a montré que le refroidissement des data centers représente environ 40 % de leur consommation énergétique. Pour ChatGPT, cette consommation est accentuée par les calculs intensifs nécessaires pour faire fonctionner ses modèles de langage avancés.
En effet, l’entraînement initial de ChatGPT est un processus extrêmement énergivore. Des études sur des modèles d'IA similaires, comme celui de BLOOM, montrent que l'entraînement de ce modèle aurait dépensé 25 tonnes de CO2. Pour le modèle GPT-3 (sur lequel est basé ChatGPT), les émissions sont malheureusement 20 fois plus importantes, avoisinant l’impact de plus ou moins 300 allers retours Paris - New York (source). Ces chiffres impressionnants rappellent l'importance de réfléchir à l'utilisation de l'outil et à sa pertinence pour des demandes peu complexes.
Utilisateurs de ChatGPT, comment réduire votre impact
Même si ChatGPT est une technologie puissante et pratique qui permet de gagner du temps, il est essentiel de se rappeler que nous avons tous un rôle à jouer pour adopter une utilisation plus responsable de cet outil et ainsi réduire notre impact environnemental. Voici quelques suggestions pour utiliser cet outil de manière plus durable :
- Formuler des requêtes claires et précises : Chaque requête envoyée à ChatGPT nécessite de l’énergie pour être traitée. En étant plus précis et concis dans vos questions, vous pouvez limiter le nombre d'interactions et donc réduire la consommation d'énergie.
- Limiter les requêtes non nécessaires : Nous avons tous déjà posé une question un peu simplette à cet outil. Mais au final, quel sera le coût énergétique de cette demande ? Bien que ChatGPT soit capable de répondre à presque tout, il est judicieux de réserver son utilisation pour des tâches vraiment pertinentes. Les utilisateurs occasionnels peuvent ainsi contribuer à réduire l'empreinte carbone globale de l’outil.
- MyGPTs, centraliser les demandes communes et planifier les sessions d'usage intensif du groupe d’utilisateurs : En organisant des périodes spécifiques durant lesquelles les utilisateurs exploitent ChatGPT, on optimise l’utilisation des ressources plutôt que de disperser les requêtes sur de longues périodes. Il est vrai que planifier des sessions d'usage intensif ne réduit pas directement la consommation d'énergie, mais cela permet aux serveurs de traiter un grand volume de requêtes en une fois, maximisant ainsi leur efficacité (source).
Vers une utilisation plus durable de l'IA
Vous en êtes maintenant conscient, bien que ChatGPT transforme notre manière d'interagir avec l'intelligence artificielle, son coût environnemental ne doit pas être ignoré. L'entraînement des modèles et l'utilisation quotidienne de l'outil nécessitent des quantités significatives d'énergie, entraînant une hausse des émissions de CO2 pour ses utilisateurs. Toutefois, il est simple de mettre en place une utilisation plus réfléchie et responsable de l’outil, qui peut contribuer à réduire votre impact ainsi que celui de l’outil. Bien que l'empreinte carbone de l'IA reste modeste comparée à d’autres secteurs, il est essentiel de continuer à chercher des solutions durables pour minimiser son impact environnemental. Alors…. La prochaine fois que vous posez une question à ChatGPT, demandez-vous si la réponse en vaut vraiment la peine. Ceci reste un geste simple pour réduire votre empreinte carbone !