Cet document offre aux annonceurs un aperçu du futur de la publicité digitale. Il n’est plus nécessaire de répéter que le futur sera ‘data-driven’, mais l’ampleur de cette philosophie sera certainement plus important que ce à quoi le secteur s’attend. Cet article a le but de mettre en valeur une partie souvent oubliée, la créativité. En plus d’être une fenêtre sur le futur, ce texte veut aussi servir d’appel à l’action; Un appel à l’action pour encourager chaque personne dans ce secteur à faire mieux que ce qui est fait aujourd’hui, car le futur de nos marques en dépend.
Bienvenue dans l’apocalypse de la publicité
Avant de se plonger dans ce que le futur de la publicité nous réserve, jetons un oeil à la situation actuelle de notre secteur. Et pour être honnête, c’est n’est pas joli à voir. Pour les annonceurs, la publicité digitale a été considérée ces dernières années comme une mauvaise nouvelle. Pour être certain que vous êtes bien conscient de ce dont nous parlons, voici un petit récapitulatif.
- Le blitz publicitaire - Depuis l’arrivée du digital, le nombre de publicités auxquelles les humains sont exposés croît de façon exponentielle. En fonction de l’étude sur laquelle nous nous basons, nous sommes exposés à entre 5.00 et 10.000 publicités par jour (digitales et non-digitales). Le blitz publicitaire mène donc à des espaces blancs étant espèces menacées.
- La cécité aux bannières, un trait évolutionnaire - Alors que le secteur de la publicité déchaîne son blitz publicitaire, les humains continuent de faire ce à quoi ils sont meilleurs; évoluer. Les résultats du dernier effort évolutif est quelque chose qu’on appelle la cécité aux bannières. Étant exposés à plus en plus d’informations, qui sont souvent non pertinentes, les internautes sont devenus très efficaces à bloquer l’information, simplement en l’ignorant. Les annonceurs continuent à débourser pour répandre leurs messages, et tout le monde les ignorent.
- Le déferlement des AdBlockers - Pour ces internautes qui ne sont pas satisfaits de leur capacité à ignorer les bannières, les AdBlockers sont une bonne solution. L’utilisation de cette technologie tueuse de pub est monté en flèche.
- RGPD, la cerise sur le cake de la publicité apocalyptique - Le 25 mai 2018 sera gravé dans les mémoires de tous les travailleurs Européennes traitant de près ou de loin les données. En termes de marketing, le RGPD était la façon de l’Europe de dire “ il est temps de respecter vos utilisateurs”.
Et voilà où nous en sommes, au milieu des décombres causés par une apocalypse du secteur de la publicité. Et le pire, c’est que nous nous pouvons en vouloir qu’à nous même. Tout a évolué. De la technologie, aux plateformes, en passant par les formats et les utilisateurs eux-mêmes. Tout a évolué sauf la façon dont le secteur produit et distribue le matériel publicitaire. Nous continuons de bombarder des milliers d'utilisateurs avec les mêmes créations, même si nous ignorons quotidiennement les messages non personnalisés. En fin de compte, c'est nous qui avons déçu l'internaute et qui l’avons demandé.
Data, notre sauveur?
Est-ce la fin du secteur de la publicité numérique? Que pouvons-nous faire pour changer nos convictions, notre avenir et notre destin? Et si nous pouvions appliquer quelque chose qui est utilisé quotidiennement dans le royaume de la publicité et du marketing et l’exercer à un élément pour lequel il est toujours oublié? Je parle d'appliquer des données à la création. Pourquoi? Parce que les créations basées sur les données sont la porte ouverte au marketing personnalisé et pertinent. C’est un moyen de créer quelque chose de valeur, alors les internautes nous permettront de réintégrer leur monde. Aujourd'hui, les données sont utilisées pour tous les aspects d'une campagne. De la planification à l'achat, de l'optimisation à la segmentation et au reporting. Tous les aspects sauf la création en tant que telle. Mais est-ce que cela a du sens? Plongeons nous dans les études:
- Selon cette étude, jusqu’à 75% du succès ou de l’échec d’une campagne est dû aux créations. Cela veut donc dire qu’il y a une réelle opportunité d’amélioration de ce côté là.
- Selon une étude du BCG, les approches créatives basées sur les données apportent des améliorations majeures à la fois en termes d’engagement des consommateurs et de performances des campagnes.
- L’étude de McKinsey confirme que les consommateurs achètent davantage lorsque les annonceurs personnalisent l'expérience numérique.
Et maintenant, où allons-nous ?
En examinant les éléments énoncés ci-dessus, nous plaidons pour des créations data-driven ou même data-infused. Pour cela, nous savons quoi faire. Pour briser l'ignorance des internautes que nous avons créé nous-mêmes, nous devons proposer des expériences pertinentes et personnalisées. Nous devons aller au-delà de la simple création d'annonces et construire de nouvelles expériences publicitaires. Surtout dans l'espace numérique.